• L’O-Bon marque un temps de recueillement en mémoire des défunts et de remerciement à l’égard des sacrifices qu’ils ont accompli. Durant cette période les esprits des personnes décédées reviennent sur terre visiter leur famille. C’est un moment de réjouissance et de partage. Des lanternes sont placées du cimetière à la maison de la famille du défunt afin de le guider. Une place est faite à table où des mets sont disposés afin de l’accueillir.

    C’est l’occasion pour les familles japonaises de visiter les sépultures de leur famille, de les remettre en état et d’y déposer eau et fleurs. Lorsque la famille à connu un décès dans l’année, il existe alors des rituels spécifiques. On préfère alors employer le terme de «Hatsubon».

    Durant les réjouissances se déroule les fameuses danses Bon Odori (盆踊り).

    Au dernier jour de l’O-Bon, des petites lanternes de papier et de bambou de forme carrée (Tôrô Nagashi) sont déposées sur les berges des rivières ou de l’océan. Elles guideront les âmes des défunts pour leur voyage de retour.


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  • Lanternes de papier sur les berges de la rivière Sasebo enjambée par le pont Albuquerque.

    Il semble que l’origine de cette fête religieuse bouddhiste soit indienne. Le nom  d’«Urabon-e» (于蘭盆会) proviendrait du terme sanskrit «Ullambana». « Ullambana » signifierai approximativement «pendu à l'envers en enfer et souffrir». «Ullambana» fait directement référence au sûtra éponyme. Ce sûtra raconte l’histoire de Mokuren (nom japonais de Maudgalyayana), disciple de Shakyamuni (Gautama Buddha ou bouddha suprême).

    Il est ainsi conté que Mokuren eut un songe dans lequel sa défunte mère était tourmentée au Royaume des Esprits Affamés. Mokuren alla donc s’enquérir auprès de  son Maître pour savoir comment soulager sa mère des tourments ainsi infligés. Le Maître lui conseilla d’organiser au 15ejour du septième mois une fête en l’honneur des sept dernières générations de défunts.

    Mokuren organisa la cérémonie conseillée. Comme le Maître l’avait indiqué, la mère de Mokuren fut libérée. De joie, Mokuren se mit à danser. De cette danse naquit la danse nommée «Bon Odori», de cette cérémonie naquit  la cérémonie de l’O-Bon, aujourd’hui encore pratiquée.

    Cette cérémonie fut introduite de Chine, où elle portait le nom de «Zhongyuanjie », auprès de la cour impériale « japonaise » en 657. Vers le Xesiècle elle se répandit largement au sein de la population de l’archipel. Cette tradition devient si fortement encré dans les mœurs que, dès l'époque d'Edo (1603 à 1868 ap. J.-C.), des congés ("yabuiri") sont accordés aux domestiques afin de leurs permettre de visiter leurs ancêtres.

    Même si cela est de moins en moins le cas, l'O-bon reste encore aujourd'hui un moment privilégié. Un moment où les japonais retournent visiter leur famille dans leur ville ou village natal.


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  • Cette fête, aussi dénommée Bon ou Urabon-e (于蘭盆会), célèbre le retour des âmes des ancêtres. Cette fête des « âmes » ou des « morts » se déroulait originellement chaque année du 13 au 15 juillet dans le Kantô et du 13 au 15 août dans l’ouest du Japon. Afin d’unifier ces dates et de les faire coïncider à la période de prise de vacances, l’O-Bon est désormais célébré du 13 au 15 août dans tout le pays.


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