• Fouet: chasen.

    Cuillère à thé: chashaku.

    Pot à thé: natsume ou cha-ire.

    pot à eau: mizusashi.

    réchaud à charbon: furo.

    Bouilloire: kama.

    Louche de bambou: chabishaku ou hishaku.

    Bol à thé: chawan.

       wpe6.jpg (40171 octets)   Cérémonie du thé Tcha Ire II Profile I.jpg (69051 octets)    Hishaku .jpg (7120 octets)   Chasen.jpg (18415 octets)   Bol1.jpg (36813 octets)   Boîte.jpg (31358 octets)   Théière.jpg (14645 octets)


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  • Les 3 grands types de thé sont : le thé vert (緑茶), le thé noir, et l'oulong (ウーロン茶). Ce qui différencie ces thés, c'est la méthode de traitement des feuilles de l'arbuste et la durée de l'oxydation. Au Japon, il est essentiellement consommé du thé vert (thé non oxydé). Le thé vert est réputé avoir été introduit au Japon depuis la Chine par le moine zen Myōan Eisai (明菴栄西 (1141 - 1215)). La production du thé vert japonais s'effectue essentiellement sur les îles de Kyûshû et de Shikoku.

    Il est distingué traditionnellement 3 grandes catégories de thé dont la récolte s'étale du mois de mai à juin (1-"Gyokuro", 2- "Shin-cha" et "sen-cha", 3- "ban-cha").

    La première récolte à lieu en mai. Des jeunes pousses ainsi cueillies provient le "shin-cha" (le thé nouveau - catégorie n°2). Les feuilles de thé les plus appréciées sont récoltées en mai dans les 2 à 3 semaines qui suivent la première récolte. Elles donnent un thé nommé "Gyokuro" (thé vert doux riche en chlorophylle - catégorie n°1). De mai à juin c'est la récolte du "sen-cha" (thé vert classique représentant les trois quarts de la production japonaise - catégorie n°2), un thé de bonne qualité. Vient ensuite la récolte du "ban-cha" moins riche en vitamine (catégorie n°3).

    Thé.jpg (30725 octets)Le "ban-cha" peut être mélangé avec du riz brun, ce thé se nomme alors "genmai-cha". Il est aussi possible de trouver du "mugi-cha" (麦茶) qui est un thé à base d'orge ou encore du "hôji-cha" (thé grillé). Le thé qui est utilisé pour la cérémonie du thé s'appelle "matcha" (抹茶), un thé vert dont les feuilles ont été réduites en poudre. Le "matcha", riche en vitamine C, une fois mélangé à l'eau frissonnante donne un thé mousseux et amère.

    A titre d'information, (nous sommes navrés pour les puristes), vous pourrez facilement ramener du thé vert du Japon en vous procurant soit des canettes, soit des sachets sous vides. A noter que les sachets sous vide (photo de gauche) sont plus légers et peuvent se refermer aisément. Le thé étant une boisson extrêmement populaire vous pouvez acheter partout des bouteilles de 1,5L ou 500Cl de thé froid déjà préparé (Gyokuro - sen-cha - mugi-cha - matcha...).

    Les faux thés:

    Attention, le "soba-cha" que vous pouvez déguster n'est pas un thé mais une infusion à base de graines de sarrasins grillées riche en vitamines B1, B2 et P. Le "mugi-cha" boisson glacée très populaire, élaboré à base d’orge peut être consommé sans modération car il ne possède pas de théine.


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  • - Chashitsu:

    Petit pavillon isolé (de 2 à 5 tatamis) servant à la cérémonie du thé (chanoyu) se trouvant au milieu d'un jardin spécialement aménagé (roji) favorisant la méditation et permettant aux invités de se vider de toutes pensées "futiles". Ce pavillon comporte une porte (nijiriguchi) de petite dimension (60x60 cm) obligeant les invité à s'incliner et deux pièces: le chaji qui permet de recevoir les invités est une petite pièce attenante permettant de ranger les divers instruments servant lors de la cérémonie.

    - Chaya:

    Chaya ou chamise signifie "maisons de thé" et désigne les commerces qui établis le long des routes et des itinéraires touristiques proposent aux voyageurs de se reposer tout en prenant un thé et une confiserie. Ces commerces conviviaux sont disséminés sur tout le territoire japonais, il ne faut pas les confondre avec les chashitsu.

    - Cha no ma:

    Dans une maison japonaise, le "cha no ma" est la pièce dans laquelle on reçoit les invités et où l'on sert le thé.


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  • A- Sumi-demae:

    1- Cheminement puis attente dans un jardin intérieur. Après s'être reposés quelques instants sur un banc et s'être purifiés, les invités peuvent pénétrer dans le chashitsu.

    2- Avant de passer par la porte (nijiriguchi) donnant sur la salle où aura lieu la cérémonie, les invités s'accroupissent et entrent dans cette position.

    3- L'hôte salue le tokonoma, alcôve où se situe une peinture (kakemono) et un arrangement floral (Ikebana) puis se dirige, toujours en position accroupie près du foyer, pendant que les invités se tournent face au tokonoma.

    4- Après une légère collation, l'hôte allume le foyer et porte l'eau en ébullition se trouvant dans la théière.

    B- Omogashi

    5- Il est proposé aux invités une confiserie (les sucreries japonaises sont particulièrement délicates) selon des règles bien établies.

    6- Les invités quittent le chashitsu, se lavent, se purifient, se reposent et font une nouvelle entrée dans le chashitsu en reprenant la même place en s'asseyant en seiza c'est à dire sur leurs talons.

    7- L'hôte prépare le thé pour le présenter aux invités (Koicha-demae).

    Chawan de style Hagi.

    8- Chaque invité déguste le breuvage lentement (itadakikata) dans un bol (chawan) qu'il aura fait tourner pour pouvoir en admirer toutes les faces. L’invité fait tourner en 2 gestes le Chawan pour ne pas poser ses lèvres sur la face la plus attrayante que l’hôte lui présente, puis admire le Chawan après avoir bu le contenu en 3 petites gorgées

    9- Lorsque chaque invité ayant pu profiter du thé et admirer le chawan; les divers instruments: spatule (hishaku), fouet (chashaku), pot à thé (cha ire) ayant servi à la préparation du thé sont présentés aux invités (dôgu no haiken). Il est aussi de coutume d'indiquer quel est l'auteur de ces différentes pièces.

    10- Dans le même temps une sucrerie (photo de gauche) et un thé léger sera sans doute offert aux invités. certaines de ces confiseries sont spécialement confectionnées pour la cérémonie du thé.

    11- Les invités saluent l'hôte pour le remercier, l'hôte se retire salue les invités qui lui retournent ce salut.

    Nota: Il est déconseillé de parler pendant la cérémonie du thé, un représentant des invités se chargera de parler pour le groupe. Il est impératif de se déchausser avant d'entrer, les tatamis ne devant pas être souillés. Il peut être difficile de rester accroupi pendant presque une heure (45 minutes) pour ceux qui auraient des problèmes circulatoires ou d'articulation, il est possible de demander une sorte de petit tabouret. Ne vous levez pas brusquement, cela ne serait pas particulièrement bien vu. De plus après presque une heure passée accroupi vous risqueriez de chanceler. Lors des cérémonie formelle les femmes revêtent un kimono du type "Iromuji " "色無地" (kimono uni) ou "Hômongi" "訪問着" (voir Photographie n°2)

    Le bol à thé (chawan) se tient d'une façon particulière. La main droite maintient le bol tandis que la main gauche soutient celui-ci avec sa paume.


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  • (茶の 湯): signifie "eau de thé" mais fait référence à la cérémonie du thé en elle-même. Cette cérémonie est aussi désigné sous les noms de sadō (茶道), ou chadō (茶道). Les premières réunions autour du thé se firent dans des chaya, "maisons de thé", se trouvant à proximité des grands temples. Ce type de réunion se dénommait cha-yoriai pour l'aristocratie et unkyaku-chakai pour les petites gens. C'est à partir du XVe siècle que certains concepts vinrent modifier en profondeur la cérémonie du thé. Le Wabi, concept prônant la simplicité et l'abandon de l'apparence pour se concentrer sur la valeur intrinsèque des choses, mit fin au luxe clinquant de certaines réunions de thé antérieur.

    Suite aux enseignement de Furuta Oribe (maître de thé, potier et guerrier 1544-1615), Kobori Enshû (maître de thé, calligraphe et guerrier1579-1647), Katagiri Sekishû (religieux bouddhiste et maître de thé, 1605-1673), le chanoyu devenant sadô  se transforma en un exercice spirituel. A la même époque on assista à un foisonnement d'école avec des règles plus ou moins différentes (Omote-senke-ryû, Edo-Senke-ryû, Ura-senke, Oribe-ryû, Enshû-ryû...). Sous l'ère Edo les règles régissant la cérémonie du thé étaient particulièrement complexes et nombreuses, cela eut pour conséquence de ralentir sa diffusion au sein de l'ensemble de la population.


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