Eventuellement gravée sur le côté de la soie, elle indique l’école ou le forgeron qui a créé la lame. Elle n’apparaît plus sur les lames qui ont été raccourcies. En revanche elle peut avoir été ajoutée par la main d’un autre. Ces contrefaçons historiques portent le nom de gimei(偽名).

Leur présence, leur intensité et leur direction donnent une indication sur la possible école de forge à l’origine de la création de la lame.

L’extrémité de la soie (Nakagojiri) peut être de forme triangulaire (kengyo- 劍形), perpendiculaire aux côtés (kiri - 切), perpendiculaire au dos (iriyama-gata - 入山形), ou de forme arrondie (il en existe de 2 sortes).

On compte 8 formes possibles de soie : Elles sont toutes courbées mais l’intensité de la courbure peut être plus ou moins prononcée voire s’inverser. L’épaisseur peut se réduire progressivement ou rapidement (kijimomo-gata - 雉子股) à partir d’un certain niveau…

La soie est la partie invisible de la lame, la partie située à l’intérieur de la poignée. La soie est tout aussi importante que la lame. A ce titre, elle doit faire l’objet d’une attention toute particulière.

4 éléments forment les caractéristiques essentielles de la soie : la forme et la taille de la soie dans sa longueur, dans son extrémité, ses tries et sa signature éventuelle.