• Grade Japonais

    Grade équivalent Français

    Code OTAN

    -Officiers Généraux -       

    Bakuryou-chou taru kaishou (幕僚長たる海将)

    Amiral (ce titre n’est pas officiellement un grade mais un rang  détenu par certains vice-amiraux).

    OF 9

    Kaishou (海将)

    Vice-amiral

    OF 8

    Kaishou-ho (海将補)

    Contre-amiral

    OF 7

                - Officiers supérieurs -

    Ittou Kaisa (1等海佐)

    Capitaine de vaisseau

    OF 5

    Nitou Kaisa  (2等海佐)

    Capitaine de frégate

    OF 4

    Santou Kaisa  (3等海佐)

    Capitaine de corvette

    OF 3

    Ittou Kaii (1等海尉)

    Lieutenant de vaisseau

    OF 2

    Nitou Kaii (2等海尉)

    Enseigne de vaisseau de première classe

    OF 1

    Santou Kaii (3等海尉)

    Enseigne de vaisseau de deuxième classe

    OF 1

    - Sous-officier -

     

    Major

     

    Kaisou chou (海曹長)

    Maître principal

    OR 8

    Ittou Kasou (1等海曹)

    Premier maître

    OR 7

    Nitou Kaisou (2等海曹)

    Maître

    OR 6

    Santou Kaisou (3等海曹)

    Second maître

    OR 5


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  • Bâtiment type

    Classe

    Nombre en service

    Total

    Objectif

    Destroyer

    5000t

    4 (planifiés)

     

     

    35

    Bâtiment

    défensif chargé d’assurer la protection d’un ensemble de navires.

     

    Takanami (高波)

    5

    Murasame (村雨)

    9

    Asagiri (朝霧)

    6

    Hatsuyuki (初雪)

    11

    Destroyer lance missile

    Atago (愛宕)

    2

     

     

    10

     

    Kongô (金剛)

    4

    Hatakaze (旗風)

    2

    Tachikaze (太刀風)

    2

    Destroyer héliport

    Hyūga

    2 (planifiés entre 2009 et 2011)

     

     

     

    15

     

    Shirane (白根)

    2

    Haruna (臻名)

    2

    Destroyer d’escorte

    Abukuma (阿武隈)

    6

     

    Yubari (夕張)

    2

     

    Ishikari (石狩)

    1

    Patrouilleur

    Hayabusa

    6

     

    9

    Petit bateau côtier d’un tonnage inférieur à 300 tonnes

     

    1 go

    3

    Dragueur de mines

    Yaeyama

    3

     

     

    28

    Navire destiné, en utilisant une drague, à neutraliser une mine.

     

    Uwajima

    9

     

    Hatsushima

    4

     

    Sugashima

    12

    Sous-marin

    Sôryû

    4 (planifiés entre 2009 et 2012)

     

     

    24

    Navire capable de se déplacer sous la surface de l’eau.

     

    Oyashio (親潮)

    11

     

    Harushio (春潮)

    7

     

    Chihaya (secours)

    1

     

    Chiyoda (ravitailleur)

    1

    Bâtiment amphibien

    Osumi おおすみ型輸送

    3

     

     

    9

    Navire de transport

     

    Yura

    2

     

     

    Yusotei

    2

     

    YF 2150

    2

     

    Coussin d’aire

     

    Autres bâtiments

    Masyu et Todawa

    4

     

     

     

     

     

    24

    Navire de combat rapide

     

    Kashima, Yamagiri, Shimayuki, Asashio, Yukishio, kurobe, Tenryu,

    8

    Bâtiments d’entrainement

     

    Futani, Suma, Nichinann

    4

    Navire de recherche océanographique

     

    Shirase

    2 (dont 1 planifié)

    Brise glace

     

    Hibiki

    1

    Surveillance

     

    Asuka, kurihama, Hiuchi

    5

    Multiusage…

    Total

     

     

    154

    Source disponible en 2008

    L’ensemble des bâtiments de la marine japonaise commence leur immatriculation par le préfixe JDS (Japanese Defense Ship) si ceux-ci  ont été mis en service avant 2008. A partir de 2008 c’est le préfixe JS (Japanese Ship) qui est utilisé. Cette évolution n’est pas simplement sémantique, elle marque toute la mutation que sont progressivement en train d’accomplir les Forces d’Autodéfense japonaises pour obtenir le statut de  « véritable armée ».


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  • 1993 est la première année, depuis  la fin de la seconde guerre mondiale, où un bâtiment de la marine japonaise se trouve officiellement déployé hors de la zone maritime japonaise. Sous pavillon des Nations-Unies, le Destroyer  DD173 classe Kongô assure une mission de maintient de la paix au Cambodge.

    De 2001 à 2008, la JMSDF participe activement aux opérations de prévention du transport illégal d’armes, de drogues et de fonds destinés au financement du terrorisme dans l’Océan Indien (Operation Enduring Freedom-Maritime Interdiction Operation - OEF-MIO).

    La JMSDF participe régulièrement à des exercices réunissant  plusieurs puissances militaires comme :

     - depuis 1980 le « Rim of the Pacific Exercise » (RIMPAC) organisé sous la houlette des Etats-Unis ;

    - depuis 2002 le Pacific Reach: exercice sous-marin de secours. En 2002, le Japon fut le pays organisateur ;

    - depuis 2004 le Pacific Shield (PSI). En 2007, le Japon le pays organisateur.


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  • Les forces navales d’autodéfense japonaise (MSDF ou JMSDF) sont l’un des 3 corps constituant les « Forces d’Autodéfense » (FAD) japonaises.  Depuis le 24 mars 2008, cette force (Kaijō Jieitai -海上自衛隊) est placée sous les ordres de l’amiral Keiji Akahoshi. En 2005, elle disposait de 44 327 hommes pour plus d’une centaine de bâtiments.

    La marine Japonaise contemporaine  a forgé son identité dans la culture américaine de la Navy qui réorganise complètement la marine impériale et  la flotte japonaise à la fin de la seconde guerre mondiale. L’héritage militaire de cette dernière est encore aujourd’hui très présent. Le drapeau de la JMSDF est le ainsi le même que celui de la marine impériale. Certains chants martiaux sont toujours utilisés, des termes techniques sont restés identiques et les préceptes dictant la conduite des marins et servir de base  à la réflexion des cadets sont édictés par le vice amiral de l’armée impériale Hajime Matsushita … Même la recette au curry, révélée par la marine au grand public en 2008 afin d’attirer dans ses rangs de nouvelles recrues, est une tradition culinaire héritée de la marine impériale.

    Les nouvelles recrues reçoivent une formation de 3 mois. Les élèves aspirant à un poste d’officier reçoivent leur instruction au sein de l’Académie de la Défense Nationale  (Bōei Daigakkō - 防衛大 学校). Cette université militaire dispense pour les élèves des 3 armes une formation de 4 années. Les  meilleurs candidats peuvent bénéficier d’un an d’enseignement à l’Ecole des aspirants officiers située sur l’île d’Etajima (江田島市). Située dans la baie d’Hiroshima, cette école se trouve dans les locaux de l’ancienne Académie Navale Impériale.,

    Les forces sont réparties en 5 régions maritime ayant chacune leurs propres bases et centre de commandement régional. Le centre national de commandement est à Yokosuka.  Ce centre chapeaute les flottes situées à Kure, Maizuru, Sasebo et Yokosuka, la flotte aéronavale d’Atsugi, les deux flottes de sous-marins et dragueur de mines  de kure et  Yokosuka ainsi que le centre d’entrainement de Yokosuka.

    La marine japonaise est d’une importance capitale pour l’archipel japonais. Elle trouve sa raison d’être aussi bien dans les ressorts culturels du peuple japonais que dans des considérations géographiques (isolement, dissémination et étendu du territoire) ou stratégiques (sécurisation du territoire, des voies maritimes, des sources d’approvisionnement…). Au surplus le Japon dispose de la 6ème plus importante zone économique exclusive (4 479 358 km²) mondiale. A titre de comparaison la France et Canada possèdent respectivement  une zone économique exclusivede 11.035.000 km² et de 5.599.077 km² occupant la 2ème  et la 5ème place mondiale.

    En plus d’une importante flotte navale (voir détail  dans le tableau ci-dessous), la marine japonaise dispose d’environ 179 avions et 135 hélicoptères (février 2006). Cette force aérienne est pour l’essentiel tournée vers des opérations anti-sous-marines et anti-mines.

    La force maritime japonaise est essentiellement défensive.  A ce titre, afin de parfaire son système défensif et sans doute en réponse aux tirs de missiles nord coréens Nodong-1 en 1998 et Taepodong-1 en 1998, la marine japonaise se dote d’un navire antibalistique testé de manière concluante le 17 décembre 2007.

    On estime la capacité de transport de la flotte japonaise à 432 000 tonnes (contre 109 000 tonnes pour la Corée du Nord et 1 070 000 tonnes pour la Chine).


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