• Le guerrier japonais  (bushi - 武士) se protégeait le corps lors des combats à l’aide d’une armure constituée de multiples lamelles. Un casque (kabuto) et un masque (menpō - 面頬) complétaient l’armure et finissaient le système de protection du guerrier. Le masque est en lui-même une petite œuvre d’art aujourd’hui très prisé de certains collectionneurs.

    Le masque était attaché au casque par 2 petits crochets se trouvant sur le haut des pommettes. Composé de cuir ou de fer. Ils étaient ensuite laqués. Le masque reprenait les traits d’un visage humain, d’un esprit (kami) ou d’un démon de manière parfois très réalise. Chaque école de forge avait son style, sa pate… L’apparence du masque n’est pas anodine. L’effet recherché était le plus souvent celui de terroriser ou pour le moins impressionner son adversaire. A titre d’exemple, sur certains modèles, les dents, saillantes à dessin, étaient accentuées à l’aide d’or ou d’argent.

     

    Il existe plusieurs types de masques. Ils sont catégoriés en fonction des parties protégées du visage.

    Certains couvrent le visage dans son ensemble, ils sont alors nommés « Sômen ». Lorsque des ouvertures sont effectuées au niveau des yeux et de la bouche, on préfère alors utiliser le terme de « Happuri ». Les « Me no shita men » sont des maques ne couvrant que la moitié du visage (nez compris). Toujours considérés comme des masques de protection, les « Nodowa » recouvrent le menton et les paumettes. Enfin, le plus simple de la famille des « menpō » (masque), le Hôate qui ne protège que les paumettes.


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