• Koto (琴): Instrument de musique japonais d'origine chinoise. Sorte de cithare de treize (13) cordes ayant son propre chevalet et d'une hauteur d'un mètre quatre-vingt dix (1,90m). Il existe une grande variété de koto : Han-Koto (chinoise); Shô-hitsu no koto (25 cordes); Ikuta-koto ou Sô no koto (la plus répandue aujourd'hui)...

    Les Flûtes : Les flûtes sont la plupart du temps réalisées en bambous, on distingue les types suivants:

    Hichiriki: flûte droite ou traversière de 7 trous plus 2 au dessous de 18 cm de long.

    Hitoyokiri: très longue flûte composée de 2 parties.

    kan (能管): flûte traversière en bambou à 7 trous, dont l'intervalle n'est pas juste, servant à accompagner les pièces de .

    Ryūteki (龍笛): flûte traversière en bambou à 7 trous utilisée dans la musique gagaku pour symboliser le vol du dragon.

    Shakuhachi (尺八): flûte droite, d'une pièce en bambous percée de 4 trous, d'origine chinoise.

    Shô no fue: flûte de pan de 10 à 24 fûts.

    Shô: orgue de bouche de 17 fûts.

    Yamatobue: flûte de concert à 6 trous dont l'intérieur est laqué de rouge.

    Ont existé de multiples autres flûtes tels que: Dengakubue, Hitoyogiri, Kagurabue (神楽笛), Komabue (高麗笛), Minteki, Misatobue, Shinobue (篠笛), Shinteki (篠笛), Tôteki, Utabue, U.

    Biwa: luth piriforme à 4 (shigen-biwa; gogen-biwa; genkin-biwa) ou 5 (heike-biwa - 平家琵琶) cordes de soie  utilisant jusqu'à 9 chevalets et pouvant mesurer 90 cm (satsuma biwa 薩摩琵琶). Certains biwa n'étaient utilisés que dans le cadre de l'interprétation d'oeuvres impériale (Gagaku biwa - 雅楽琵琶). Ces instruments sont taillés dans une seule pièce de bois très dur. Sa fabrication à quasiment disparu au Japon.

    Shamisen (三味線): luth d'origine chinoise à 3 cordes en soie ou en nylon avec un boîte de résonance de forme carrée recouverte de peau. Il en existe de plusieurs types: chosen, kirisen, taisen...

    Taiko (太鼓) ou wadaiko (和太鼓): ce sont des tambours. Lors des procession religieuse on utilise un petit tambour nommé "ko-daiko" ou un espèce de petit tambourin portatif répondant au nom de "kero". Les grand gongs portent le nom de de "taiko". Les grands tambours décorés se trouvant dans les temples se nomment "ô-daiko" (voir photo de droite). Certains de ces tambours nécessitent plusieurs personne pour être portés ce sont les "ni-daiko". Le plus populaire et commun et le "yagura-daiko" un tambour utilisé lors des "matsuri" et dont la peau est clouée sur le fut.

    Tsuzumi (鼓): tambour portatif. Le San-no-tsuzumi (三の鼓) est une variante du tsuzumi. Ce tambour à double face prend la forme d'un "diabolo", dont les peaux (traditionnellement de renard) sont tendus de parts et d'autre par un même système de cordage. Tenu sur l'épaule, le musicien frappe le tambour à l'aide de baguettes tout en tirant sur les cordages pour obtenir des tonalités différentes.

    Uchiwa-daiko: tambourin à manche.


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  • La musique japonaise suit les grandes évolutions historiques de l'archipel. Avant le VIe siècle c'est une musique primitive, non codifiée et utilisant des instruments simples. Nous n'avons aujourd'hui aucune trace de cette période. Du VIe siècle à l'ère Heian (de 794 à 1185) la musique d'origine coréen mais aussi chinoise va venir influencer, modifier et enrichir la musique japonaise. De la fin de l'ère Heian à la fin de l'ère Edo (de 1603 à 1868) on assiste en même temps que le japon se repli sur lui même, à une recherche et à une construction d'une musique "purement japonaise". De l'ère Meiji (1868) à nos jours, on assiste, surtout à partir de 1920, à une influence très marquée de l'occident sur la musique japonaise. Ci-dessus le "Budokan" de Tôkyô, où en plus des compétition sportives se déroulent les plus grands concert de la capitale.


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